D’après le livre de Michel Hubert « Les Araignées » : « le nombre de mues qu’effectue une Araignée est très variable : de 5 à 13, selon les espèces considérées. La mue ne répond pas seulement à une accroissement de la taille. A chaque mue, on constate, en plus des modifications de la morphologie tant interne qu’externe, des modifications de l’instinct et du comportement… »

 

« Comme tous les arthropodes, les araignées ont une cuticule* qui recouvre leur corps ; cependant la rigidité de cette cuticule pose un problème lors de la croissance de l’animal. Pour grandir celle-ci est obligée de « changer de peau »… On appelle ceci la mue. 

L’épiderme sécrète une nouvelle cuticule sous l’ancienne qui se décolle après avoir été en grande partie dissoute par. Puis l’ancienne cuticule se fend et l’animal en sort laissant derrière lui ce qu’on appelle une exuvie* et que l’on peut facilement observer accrochée au bas des toiles chez certaines espèces. Une fois sorti de son ancienne cuticule, l’animal doit attendre que la nouvelle sèche et se durcisse au contact de l’air. La mue est une phase très critique de la vie de l’araignée pendant laquelle l’animal est très vulnérable. C’est pourquoi les araignées se retranchent dans un endroit calme pour muer. »

http://www.lyceepontusdetyard.fr/svt/araignee/araignee_sc.php?num=2

 

« L’araignée comme tous les autres êtres de cette planète, voit sa taille augmenter avec le temps, même les plus gros spécimens avaient à leur naissance une taille minuscule.

Cependant chez les arthropodes comme le squelette est constitué par une enveloppe externe qui elle ne grossit pas contrairement à ce qu’il renferme, cette carapace devient très vite un vêtement trop étroit pour l’araignée. C’est à ce moment qu’elle doit muer.

Le nombre de mue dans la vie de l’araignée varie selon les espèces, la longévité et le sexe qui lui est étroitement lié, les mâles vivant en général moins longtemps que les femelles. Cependant toutes les araignées doivent exécuter cette tâche de nombreuses fois dans leurs vies et ce, dès leurs premiers jours.

L’araignée sous son embarrassant corset va se fabriquer une peau souple recouvrant la totalité de son corps comme une combinaison que l’on appelle une cuticule.

Quand elle est prête elle fait alors sauter le dessus de son céphalothorax et commence à s’extirper lentement de sa carapace en dégageant ses pattes de concert. Après ce périlleux exercice délaissant sa vieille armure vide (exuvie), l’araignée se repose dans son pyjama très souple, ses chairs n’étant plus soumises à la compression exercée par son squelette externe, l’araignée voit sa taille sensiblement augmenter. Puis très vite l’air durci le souple habit le transformant en une nouvelle carapace. »

« la mue des araignées n’a été ainsi observée dans toute sa durée que grâce à des spécimens en captivité. » (je suis donc plutôt fier de cette « capture » en direct…ndlr en 2006… et à fortiori en 2017…)

 

tiré du site : http://www.chez.com/tegenarius/mue.htm